Un miracle. C'est uniquement par ce biais que la majorité imaginait Portland éviter les dernières places de sa conférence. Quant à Boston, au mieux, une qualification à l'arrachée pour la post-season leur été promis. Mais pour l'une équipe comme pour l'autre, la vérité du terrain fut bien différente de tous les pronostics envisagés. Les Blazers se sont amusés à jouer les troubles-fêtes dans une conférence ouest très ouverte mais toujours très relevée pendant que les Celtics se sont surpris à rêver du troisième spot à l'est jusque dans les derniers instants. Se ressemblant sur bien des points, les deux franchises au parcours semblable peuvent espérer faire parler d'elle pendant les playoffs.
La musique et le sport ont toujours entretenus une relation bien spéciale et au grand plaisir de Self Culture, l'histoire d'amour entre le rap et le basketball continue de durer.
Kobe disputera cette nuit le dernier match de sa longue et brillante carrière. Et on le sait, il a toujours été un grand fan de hip-hop. Ses anciens coéquipiers ayant notamment révélés qu'à une époque il connaissait par coeur tous les textes de Jay-Z, le lendemain de la sortie des albums. S'étant lui-même essayé à quelques rimes derrière le mic, sans succès. Mais le milieu lui rend bien comme on a pu le voir récemment avec l'hommage de Kendrick Lamar. Et comme les célèbres basketteurs que sont Michael Jordan, Magic Johnson, LeBron James, Allen Iverson et bien d'autres, il a très souvent été "name droppé" dans de nombreux morceaux de rap.
Une occasion de revenir sur quelques titres lui rendant hommage ou où son nom sert de référence.
C'est un gros coup pour Nike et la superstar des Cleveland Cavaliers, qui viennent de s'associer à vie !
«Nous confirmons que nous avons signé un contrat à vie avec LeBron, qui apporte une valeur significative à notre business, notre marque et nos actionnaires». C'est par cette phrase qu'un porte-parole de la marque a officiellement annoncé l'accord entre les deux partis.
LeBron James avait déjà signé un contrat de 90 millions de dollars sur 7 années avec la marque, à son arrivée en NBA en 2003. Cette fois-ci, le basketteur marche définitivement dans les pas de businessman d'une de ses idoles, Michael Jordan, en décrochant le pactole à durée indéterminée. Même s'il n'enregistre pas encore le même chiffre d'affaire que l'ancien n°23 des Bulls, James demeure parmi les sportifs à l'image la plus lucrative au monde et ses modèles de chaussures ont rapportées aux alentours de 400 millions de dollars uniquement en 2015 !
Le montant exact du contrat n'a cependant pas encore été déterminé mais il se situe sans doute à plus de 30 millions de revenus par an pour LeBron.
La nuit dernière, les Golden State Warriors ont enchaînés une 16ème victoire de suite pour démarrer la saison 2015/2016 de la NBA. Ils sont désormais les seuls détenteurs du meilleur début de saison de l'histoire, après avoir égalés les Houston Rockets de 1993 et les Washington Capitals de 1948 qui, eux, s'étaient arrêtés à 15 victoires initiales.
Toujours portés par un jeu collectif sans égal et menés par leur superstar, Stephen Curry, auteur de 24 points, ils se sont débarassés des Los Angeles Lakers sur le score fleuve de 111 à 77. Toujours privés de leur coach, Steve Kerr, toujours en convalescence, c'est Luke Walton (ancien Laker et accessoirement ex-boyfriend de Britney Spears) qui assure l'intérim d'une bien belle manière en ce début de saison. Les Warriors semblent imbattables et forcément le record historique des Bulls semble menacé. Rappelons que lors de la saison 1995-1996, menés par Michael Jordan et entraînés par Phil Jackson, les Bulls avaient terminés la saison régulière avec 72 victoires et 10 défaites (dont 3 d'un seul point). Un record jamais égalé depuis.
Dans le camp d'en face, les Lakers ne sont plus que l'ombre de la franchise mythique qu'ils ont été, à l'image de leur leader, Kobe Bryant, auteur d'un nouveau match catastrophique (4pts à 1/14 aux shoots). Un de ses pires matchs en carrière. Les Lakers sont bons derniers de leur conférence avec seulement 2 victoires en 14 matchs. Avec des jeunes joueurs sans réussite, un leader à quelques mois de la retraite et à son plus mauvais niveau et un coach sans plan de jeu, les Angelinos n'ont jamais existés dans cette rencontre comme trop souvent depuis deux saisons désormais. L'avenir ne s'annonce pas très radieux à Los Angeles.